Un Max Ricard tout nerveux monte la scène du Maître chanteur. Au début, il ne chante pas bien fort, mais il se chauffe notre homme de country ! Sa gorge se gonfle, souligne son physique acéré pour extraire son bon rock’n’roll. La petite note aiguë du country, il la gère.
« À force de boire dans les craques de trottoir », Max Ricard a trouvé l’inspiration pour écrire ses chansons. Il ne faut pas se laisser aller à suivre sa première impression. Le petit gars en a dans le ventre. Il a de quoi rappeler un Mano Solo.
On a hâte d’entendre son nouvel enregistrement avec la chanson Lâche moi pas Jésus. Quand on entend cette toune, on se dit que Ricard va traîner sa belle guitare sur un paquet de scènes…
C’est Louis-André Bourque, a.k.a. Petit Louis, qui s’est mis à table. Avec son shag chatoyant et sa barbe garnie, il nous a fait un one man show de chansonnier. M. Bourque n’a pas l’habitude de jouer tout seul. Il s’est senti isolé sur la scène sans son band. Ça, c’est ce qu’il dit. Parce que nous, on a trouvé qu’il en imposait avec son répertoire style Brassens. Sa voix est rauque, chaude, puissante…Non, non, je ne vous dis pas que c’est le Barry White québécois. Simplement, il a de la prestance et ses paroles sont à la fois poétiques et drôles. On en redemande ! Et ça tombe bien parce qu’il va revenir jouer avec ses acolytes le 29.
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